samedi 7 octobre 2017

Top 5 des actrices ayant interprété Lois Lane

(Me revoilà! Étrangement, internet a fonctionné dès le passage du technicien cette fois...)

(Précédent: Top 6 des acteurs ayant interprété Superman)


Lois Lane, aka la première dame de DC Comics (ou même des comics tout court) et la plus célèbre conjointe de super héros. Collègue de Clark Kent et petite amie de Superman pendant bien longtemps, elle l'a aussi pour ange gardien puisqu'il la sauvera souvent quand ses instincts de journaliste intrépide la mettront en danger. Elle soupçonnera-voire tentera de prouver- son identité secrète bien des fois jusqu'à leur mariage dans les années 1990.







Jerry Siegel, l'inventeur de Superman, s'était inspiré de sa femme Joanne pour créer Lois et ça explique que son nom complet soit Lois Joanne Lane. Son nom quant à lui serait celui d'une starlette des années 1930, Lola Lane, mais je suis presque sûre qu'il y a un rapprochement à faire avec Lois Long, journaliste intrépide des années folles, dont les chroniques sur les bars clandestins paraissaient dans le New Yorker.



Enfin en terme de personnalité elle aurait à voir avec le personnage de Torchy Blane (dans neuf films entre 1937 et 1939), une reporter intelligente, compétente et carriériste en pleines années 1930.



Lois Lane  est un personnage bien plus important et intéressant que je l'ai entendu dire, et qui traîne comme son compagnon une bien injuste réputation, souvent. Saviez-vous que mis à part les quatre parents de Superman (juste cités pour les biologiques et vus deux cases avant de mourir pour les adoptifs, dans le prologue), Lois était le premier, et pendant longtemps le seul, personnage secondaire de Superman qu'on aie vu?


 Parfaitement, née en même que lui, comme Mickey et Minnie!



Elle précède Perry White, Lex Luthor et Jimmy Olsen de plusieurs années. Bien avant Lex ou Linda Lee (Supergirl), elle sera aussi la première L.L. de cet univers. Elle aura même son propre titre entre  les années 1950 et 1970.



J'entends souvent dire, à son sujet, des idées reçues qui sont archifausses, je peux les debunker quand vous voulez.



Idée reçue n°1: C'est une damoiselle en détresse qui ne sait pas se défendre.






...Vous n'avez donc ni vu ni lu du Superman depuis les années 1940? Ce n'est plus vrai depuis cette période! Ça dépend de qui on parle aussi. Je l'ai dit, il a existé plusieurs réalités DC, celle des années 30 et 40 était Terre-02. Mais même cette Lois- là n'est pas une "abrutie en détresse",  n'en déplaise au Nostalgia Critic. Il l'a injustement citée au côté des otages effectivement récurrents que sont Peach et Bella Swan (!), mais semble ne pas aimer Lois de toute façon.



 La preuve avec le sketch sur Batman versus Superman où elle est présentée comme un otage, et  pas importante...Mais a) Tous les personnages de Superman sont présentés comme pas importants dans Batman versus Superman, très négligés par le scénariste, et b) cette hostilité obscurcit le jugement du Critic, j'en ai peur!



Très injustement, il cite aussi Robin et Mary Jane Watson parmi lesdits abrutis, alors que le premier est un héros, et qu'il admet ne connaître Mary Jane que par les films de Sam Raimi, mais précise-il: "On m'a dit qu'elle était souvent enlevée dans les dessins animés et les comics". Et bien on a mal renseigné le Critic: MJ  n'est une abrutie en détresse que dans ces films, mais pas ailleurs: très badass, ça explique qu'elle aie survécu, contrairement à Gwen Stacy (Et par contre, il manque dans ces abrutis Smallville!Lana Lang qui elle le mérite amplement).



Je soupçonne un manque de connaissance flagrant dans le cas de Lois, aussi. Dans l'intro, le Nostalgia Critic admet que le père d'Indiana Jones se fait souvent kidnapper mais que c'est génial de partir à l'aventure avec lui, et qu' April O'Neal des Tortues Ninjas est tout le temps enlevée aussi, mais elle est drôle, intelligente et sympa.

Il ne peut pas le connaître, mais j'ajouterais, en tant que française, que Panoramix est un otage récurrent mais à juste titre: sa sagesse est la clé de la survie des gaulois.



Et pour Lois, et bien laissez- moi l'affirmer: même enlevée, elle est  drôle, intelligente et sympa aussi, et c'est également génial de partir à l'aventure avec elle. Et encore: elle n'est pas une damoiselle en détresse, mais une damoiselle hors de détresse en réalité! Laissez-moi vous expliquer ce que c'est.





D'abord, je vous dis que Lois existait dès 1938 mais ce n'était encore le cas de personne d'autre dans l'histoire à ce moment -là, pas même les méchants. Aucun n'est récurrent dans la première adaptation: les dessins animés des studios Fleischer dans les  années 1940. Donc: qu'est ce qui pouvait pousser Superman à agir, si ce n'est un ennemi acharné?





C'est ça: protéger une femme intrépide. Elle agit, il réagit, moteur de l'histoire. Et si Lois avait été bien sage, soit dit en passant, les pouvoirs de Superman auraient été sollicités moins souvent et ce serait dommage qu'avec de telles capacités il aie du rester avec les mains dans les poches de sa cape.
Cette routine, peut- être trop prévisible, ne durera en tout cas pas longtemps et les ennemis apparaîtront pour cette raison.



Et non, Lois ne se retrouve pas en danger parce qu'elle est un  boulet qui se flanque fatalement dans de sales draps, ou par curiosité mal placée. C'est son métier qui exige la prise de risques, et si on n'en prend pas en journalisme il y  a des chances  de rester à la rubrique des chiens écrasés.



C'est cette prise de risques qui a fait en sorte que Lois a déjà reçu des Pulitzer à un jeune âge, et rappelons qu'en tant que femme, elle est pionnière. Dans le premier numéro, en 1938, on sous entend qu'elle doit travailler à la rubrique courrier du cœur, la seule qu'on laissait aux femmes de l'époque en ce temps-là. C'est par témérité et en surmontant des obstacles bien plus grands que pour un homme, que Lois décroche cette place très rare pour l'époque.





Et même en sachant tout cela, les auteurs pressentiront de très bonne heure qu'elle n'avait rien, donc, d'une femme "en détresse" et ne devait pas se comporter comme telle. Dès l'âge d'or (années 1940), j'insiste, elle s'y connait en auto-défense. Le premier numéro la montre même giflant un grand malabar entreprenant, et ensuite plus d'un malfrat aura droit à un coup de poing. Dans les années 40, la section Lois Lane, girl reporter, étaient une série d'histoire courtes la montrant échapper aux dangers toute seule.





Le comics book code des années 1950 change un peu la donne car le code, au nom de la protection des valeurs traditionnelles, exigeait des personnages féminins dépendants et donc un peu cruches, ainsi qu'une morale omniprésente.


 C'est à cette époque que Lois reçut régulièrement des "leçons" pour une curiosité apparemment pas justifiée, qu'elle aspirait avant tout au bonheur conjugal et répugnait à faire preuve de violence.


Toutefois dès le milieu des années 60, elle envisageait d'être sénateur puis première femme président  avec 50 ans d'avance.

Heureusement tout changea, malgré le code, dès les années 1960 où Lois devint experte en klurkor, le karaté kryptonien, et à partir de là toutes les versions ultérieures du personnage la voient experte en arts martiaux.





D'où le terme: "hors de détresse", qui désigne un personnage certes souvent menacé voire enlevé, mais qui se tire de là tout seul neuf fois sur dix, la dixième étant trop dure et nécessitant l'intervention du héros.



Non vraiment: Lois est l'image officielle d'illustration du trope.

"Lois Lane: se sauve elle-même avant que Superman arrive depuis 1938" pour les non-anglophones.


En général, si celui qui l'agresse est un mortel, même armé, il a intérêt à couvrir ses arrières car une bonne raclée l'attend dans la seconde qui suit, et l'intervention de Superman n'est justifiée que dans les cas où une personne normale ne pourrait rien faire, comme une chute d'immeuble-et c'est tant mieux  puisqu'il ne peut pas être partout.




D'ailleurs, contrairement à Jimmy Olsen, Lois ne recevra jamais de montre destinée à l'appeler au secours: elle n'en a pas besoin! Elle n'a même pas besoin de super pouvoirs, définitivement en tout cas (plus depuis qu'elle a coutume de s'afficher épouse de Clark plutôt que de Superman).








Elle est même badass au point de se débarrasser d'une grenade dégoupillée sur le chemin de sa douche, combien parmi vous peuvent en faire autant?


Dans le film de 1978, Superman doit la rattraper d'un hélicoptère qui tombe, mais Lois a quand même fait fuir d'un coup de pied le voyou qui voulait voler son sac un quart d'heure plus tôt.



La version post crisis (après 1986) ajoute le fait que Lois était la fille d'un militaire de carrière, expliquant qu'elle sache se servir de la plupart des armes et piloter des avions.

Son père voulait un fils, mais pas de quoi être déçu, en raison d'un détail qu'on oublie trop souvent: Lois est forte d'esprit comme Superman l'est de corps. Pour exister dans son métier, et pour ignorer la peur en dépit de sa vulnérabilité apparente. Et se donne les moyens d'assumer cette forte tête en échappant  au danger la plupart du temps, sauf quand il est nécessaire que la situation devienne "un job pour Superman."



Faut bien qu'il y  aie un peu de suspens...et la conclusion iconique de Superman la rattrapant au vol d'une chute.



Mais n'oublions pas, de l'aveu même de Catwoman, Lois est "nulle à être une damoiselle en détresse" et ceux qui comptaient sur elle pour attirer Supes  en auront souvent été pour leur frais.



Plus incroyable encore: elle  sauvé Superman elle -même très souvent, aussi! (notamment dans les cas qui impliquent de la kryptonite).





Idée reçue n°2:  Elle est galactiquement stupide, de ne pas voir que Clark est Superman.






Encore une fois, on est en train de discuter d'une notion obsolète depuis plus de vingt ans. Et si ça avait été vrai, alors il y a beaucoup de stupides dans le coin à commencer par les autres collègues du Daily Planet qui eux non plus ne font pas le rapprochement.



Mais Lois le fait. Elle trouve suspect qu'on les aie jamais vus ensemble dès 1942, et elle est quasi la seule à se poser cette question, alors que d'autres conjoints de super héros ne  feront jamais le lien.


Jerry Siegel et Joe Shuster voulaient la mettre au courant dès 1939 et ainsi faire passer leur histoire au niveau supérieur, mais n'ont pas pu parce que DC comics voulait faire perdurer le suspens (pendant 50 ans!).

En fait, l'un des principaux ressorts scénaristiques de l'âge d'argent, était Lois cherchant à prouver l'identité secrète de Superman!


















Mais ce dernier se disculpait toujours en apparaissant à deux endroits différents à l'aide d’androïdes à son effigie, d'hologrammes,  d'amis (notamment Batman) avec un masque de latex lui ressemblant ou métamorphes (comme le Martian Manhunter). A la place de Lois, ne penseriez-vous pas que finalement votre intuition de départ n'était pas la bonne non plus?

Au moment de l'âge d'or, le graphisme plutôt simple justifiait qu'un personnage paraisse très différent seulement redessiné avec des lunettes.



C'était l'époque où on distinguait les personnages les uns des autres à leur couleur de cheveux principalement. Mais quand les dessins se sont affinés, c'est vrai que ça pouvait sembler étrange et dans un numéro des années 1970, Superman se demandera en effet pourquoi personne ne fait le lien...Avant de saisir qu'il avait une sorte de pouvoir d'hypnose latent, tout ce temps.  Il parvient inconsciemment à faire en sorte que personne ne le voie autrement qu'en Clark quand il le souhaite, un talent encore amplifié par ses lunettes (à l'époque, les carreaux avaient été taillés dans le verre kryptonien de sa navette spatiale où il était arrivé enfant).


 Lois a en réalité bien du mérite à se douter de quelque chose malgré cela. On pouvait même se demander si elle n'en était pas sûre, mais attendait qu'il lui fasse assez confiance lui dire?





Elle est suspicieuse dans le film Superman 2 et découvre tout à la moitié du film, et dans Lois et Clark répond  tranquillement qui demande sa main? (Clark ou Superman) dès la fin de la saison 2. Tempus, le super- vilain qui la traite de galactiquement stupide dans cette même série, se trompe en ce qu'il s'agit plutôt d'un auto-aveuglement.



En 1991, dans le numéro où Clark avoue tout (et donc depuis, Lois le sait), elle dit qu'elle s'en doutait, mais se douter et en être sûr ce n'est pas la même chose et la raison peut refuser de suivre l'intuition. Comme elle sait depuis 25 ans, ça se ressent dans les adaptations réalisées depuis.



Dans Smallville, elle ne sait d'abord pas que le "flou rouge et bleu" est Clark, mais personne n'a vu le flou de près, et quand Clark le lui avoue, encore une fois elle avait deviné depuis longtemps.  Dans Man of Steel, Lois enquête deux jours et sait déjà qui est qui. Au point que c'est un peu dommage d'ailleurs: ce triangle où ils ne sont que deux est un classique, du moins au début de l'histoire.




Dernier point, croyez-vous vraiment qu'on devient journaliste d'investigations en étant stupide?...C'est bien ce qu'il me semblait.

Idée reçue n°3:  Elle n'apprécie que ses pouvoirs chez Superman.





...Puisqu' initialement il est celui qui a sa préférence? Seules les exagérations de l'âge d'argent (années 1950) sont à l'origine de ce cliché.




 Dans le titre consacré à Lois, son mariage était l'enjeu principal mais était délayé au maximum pour faire durer la publication. D'où une cruauté apparente envers Clark toujours repoussé...



Mais encore une fois ce n'est pas si simple, au vu de l'ensemble de l'histoire.Songez qu'en 1938, la première fois qu'on la voit, elle accepte un rendez-vous...avec Clark.

 En fait, un épisode flash-back de l'âge d'argent (oui, cette fameuse époque)  nous montrera qu'au départ Superman ne l'impressionnait pas du tout (après tout qu'est ce qu'il risque en étant invulnérable?) et s'intéressait alors à Clark , jusqu'au jour où ils seront coincés sur une île où il est temporairement sans pouvoirs. Il doit se comporter en homme ordinaire...et la séduira de cette façon.



Toujours à cette époque, mais aussi durant l'âge d'or, dès que Lois oubliait Superman pour une quelconque raison (amnésie ou hypnose), elle était attirée par Clark, immanquablement!









Chaque scénario montrant un Clark apparemment mort (ou plutôt devant se faire passer pour tel en raison d'un accident auquel personne n'aurait survécu) la montrait aussi éprouvant un chagrin révélateur.


Et puis il y  avait aussi les circonstances de son arrivée: Lois, qui est déjà expérimentée, n'est pas ravie d’entendre qu'elle doit chaperonner le nouvel arrivant qu'est Clark (elle raille son inexpérience en l'appelant "Smallville" dans la série L'ange de Métropolis).



Très vite, il la coiffe au poteau question scoops (normal, il va à la vitesse de la lumière) et Lois en est encore plus furieuse; leurs relations ont aussi une bonne dose de rivalités professionnelles au début, ce qui explique bien des choses.

Donc non, Lois ne partirait jamais en le plantant là s'il perdait ses pouvoirs comme on le persifle souvent, les cas où elle est au contraire restée sont innombrables. Superman 2, le film de 1980: des infrarouges lui font perdre ses pouvoirs, spécifiquement pour être avec elle- et il le sera bien. "Je n'ai pas besoin d'un garde du corps mais de l'homme que j'aime", dira Lois quand Clark déplore ne plus pouvoir la protéger des dragueurs de bar.



Terre-2 (la réalité de l'âge d'or) en 1979: un mage fait perdre temporairement à Clark la mémoire de l'identité de Superman. Du coup, il se comporte comme il le ferait au naturel et non plus en grand timide, Lois est vite séduite, accepte une demande en mariage et ne réalise qu'après celui-ci qu'elle a en fait épousé Superman.




Un récit imaginaire de l'âge d'argent montre d'ailleurs la même chose.




On l'a déjà vue, aussi, accepter d'épouser un Superman sans pouvoirs et rendu laid!


Bon là elle était devenue aveugle, mais ne changera pas d'avis en retrouvant la vue et apprenant qu'il est Superman...


Un épisode du serial (années 50) se révèle être un rêve de Lois, mais quand même: elle y accepte une demande en mariage de Superman, a des doutes, puis lui avoue: "Et si après le mariage,  je découvrais que c'est Clark que j'aime?" , poussant Superman à lui révéler  sa double identité. Je rappelle qu'il s'agit d'un rêve de Lois, donc même en dormant, ça prouve sa perspicacité vis à vis de ladite identité.





 Toujours dans cette même continuité mais pendant l'âge de bronze (en 1976) Clark n'avait ses pouvoirs que lorsqu'il portait son costume; Clark devient plus affirmé et là encore Lois sort avec lui jusqu'à ce qu'elle lui demande de confirmer sa double identité...(quand je vous dit qu'elle s'en doutait!)



Et What ever happened to the man of Tomorrow? (1986),  l'histoire qui a mis fin à celle du Superman de Terre 01: il perd ses pouvoirs à la fin, adopte l'identité de Jordan Elliot (jeu de mot avec Jor- El), le garagiste moustachu ordinaire, et épouse Lois sous cette apparence. Parfaitement : La Lois de l'âge d'argent a fini (et a un fils) avec un Superman simple mortel.



Enfin, dans le monde post-crisis (1986), Lois change peu à peu d'avis et tombe amoureuse de Clark avant d'apprendre qu'il est Superman, ce qu'on voit aussi dans Lois et Clark. Les adaptations ultérieures, on l'a vu, nous la montrent sachant tout dès le début ou presque, donc plus d'ambivalence sur ce point: définitivement, Clark peut se vanter d'être aimé pour lui-même.






Idée reçue n°4:  C'est un personnage satellite plat, sans personnalité et sans utilité.






Je n'aime pas trop l'expression "sans personnalité", car trop forte, elle sous-entend, pour moi, que le personnage concerné n'a pas d'âme. Disons que les héros ont une personnalité plus ou moins fouillée en fait, et il est exact qu'elle n'est parfois pas trop approfondie parmi eux.



Un love interest dit "satellite" est un cas particulier de personnage dont on ne sait rien, excepté qu'elle ou il sort avec le protagoniste principal. Je reconnais qu'il en existe deux ou trois comme ça, et pas des moindres.



Mais pas Lois, navrée: elle a commencé comme ça (il faut un début à tout) mais ça n'a pas duré longtemps, et si c'est ce que vous croyez, vous avez dû passer les 70 dernières années dans une grotte (Et en toute honnêteté aucun personnage n'avait beaucoup de personnalité pendant l'âge d'argent).

J'ai dit qu'au contraire elle avait une très forte personnalité, indispensable dans son métier et en tant que femme donc. Cela créé d'ailleurs avec Superman un contraste appréciable, utile dans leur vie au quotidien.


 Dès les années 1940 elle était déjà intrépide, courageuse, et impertinente. Son métier, elle l'a choisi par qu'elle a soif de justice tout comme Superman, et résout les torts à sa façon. Peut importe le nombre de fois où on lui aura dit de lâcher l'affaire, le principal pour elle c'est le triomphe de la vérité.



 Puis son passé sera fouillé dans le détail: elle est née à Pittsdale de Sam et Ella Lane, et a une sœur dont l'identité était fluctuante entre Terre-01 et Terre -02 mais le plus souvent c'est Lucy, la love interest principale de Jimmy Olsen.



Sam  et Ella seront eux aussi des agriculteurs paisibles jusqu'en 1986, mais ensuite, on aura pensé, à juste titre, que cela les faisait peut-être trop ressembler à Jonathan et Martha Kent.


Sam devint un général sévère qui combattra à l'occasion celui qu'il ne sait pas être son beau-fils...comme un certain Thaddeus Ross? Il est très possible que ce détail aie été inspiré par Hulk dont la conjointe, Betty Ross, est elle aussi la fille d'un général Massacre.



Et parfois, il est des héros dont on est bien incapable de citer les goûts et dégoûts alors que Lois, censée être secondaire, a des manies clairement définies  au long de son histoire (notamment dans les adaptations).

On sait qu'elle est généralement mauvaise cuisinière, même si elle peut parfois surmonter ce penchant.





Durant l'âge d'argent c'était même obligatoire pour être "bonne à marier".



Mais ce qui, pre-crisis, était un stigmate infamant destiné à démontrer qu'elle n'était pas prête pour la vie conjugale, est devenu depuis une simple preuve du fait qu'elle est une carriériste qui n'a pas de temps à perdre avec la vie domestique-depuis, en tout cas, que pour Lois le mariage n'est plus une obligation à arrêter de travailler.



Paradoxalement, elle mange souvent comme quatre (et pourtant elle n'est pas grosse...). Mais ce vers quoi va sa préférence varie selon les incarnations: chocolat dans Lois et Clark, donuts  au sirop d'érable dans Smallville, jus d'orange  et junk food dans les films des années 1980.



On sait aussi qu'elle siffle les taxis, qu'elle a une formation de secouriste (pre -crisis c'est une infirmière à temps partiel), qu'elle s'assied sur le bureau de ses collègues pour leur parler,






et  comme on dit dans Princesse malgré elle, elle fait la jambe pin-up en étant embrassée.











Et elle  souffre apparemment de dyslexie. J'insiste: dyslexie, pas illettrisme comme je l'ai déjà lu.


Une fois de plus, on ne devient pas une journaliste primée en étant stupide, illettrée, ou les deux. Rien n'est figé: malgré la longueur de son histoire, des nouveaux éléments peuvent enrichir le background.



La série d'animation L'ange de Métropolis va fixer, du moins dans les comics ou en animation, sa couleur d'yeux au violet même s'ils ont été bleus longtemps (tant mieux, car c'est hors du commun). De là aussi vient, je l'ai dit, le surnom "Smallville", d'abord offensant puis affectueux, repris dans les comics et dans Smallville, justement.



J'insiste, j'ai connu des protagonistes principaux (ou des méchants) avec moins de profondeur. Et ne servir à rien...relisez-donc plus haut.

Bien au contraire, je l'ai dit, au tout début les scénarios se produisaient à cause de sa présence...mais elle est restée utile même après l'apparition des ennemis.

La finalité des histoires de super-héros dépend selon de qui on parle. Spider-man est d'assumer ses responsabilités même si personne ne croit en vous. L'histoire de Batman, est avant tout une histoire de vengeance, façon Hamlet. Le Punisher est une question de vengeance aussi, mais plutôt du style: "Faisons-leur roter du sang;"



Mais Superman, c'est une histoire d'amour. Celui  de ses vrais parents qui tenteront tout pour le sauver. Celui de ses parents  adoptifs dont l'éducation feront de lui un être plein de compassion alors qu'il avait tout pour devenir un tyran.



Et enfin, celui pour  Lois, illustrant à merveille cette fameuse compassion pour le genre humain auquel elle appartient.


Même les histoires qui s'en inspirent le savent, comme Hercule selon Disney, qui concluait que peu importe si on est un étranger, qui s'est toujours senti à part.



 La maison, finalement, est là où est l'être aimé. Et oui, on la considérer à l'origine d'un archétype, elle aussi. Lois, c'est littéralement le but de la vie de Superman.



Leur mariage sera d'ailleurs un enjeu de taille, générant de nombreuses couvertures à sensation même si pendant cinquante  ans il ne se concrétisera que dans des mondes parallèles. J'ai mentionné plus haut que DC savait que c'était une source importante d'intérêt et donc de ventes.  Quand il sera célébré en 1996, la couverture le présente comme "l’événement du siècle" , non sans raison.



Et non, ledit intérêt ne s'est pas perdu avec cette célébration: depuis, Lois est la complice la plus précieuse que Clark puisse avoir dans la préservation de son identité secrète, qui pour lui et contrairement à d'autres comme les X-men ou les 4 fantastiques, a de l'importance.



Sa vie dite ordinaire importe, donc Lois importe, faisant partie de ladite vie. Et si tout le monde devait perdre confiance en Superman, ce serait tout le monde sauf elle, la première sur qui il peut compter.

Leur histoire commence souvent de la même façon, malgré la diversité des adaptations: la première fois, elle ne calcule pas Clark, généralement dans le bureau de l'éditeur en chef, alors qu'il vient d'être engagé-parce qu'elle a un sujet plus important en tête.



Plus tard, Lois échappe à un accident-impliquant en général un véhicule volant depuis la crisis- et rencontre Superman pour la première fois alors qu'il vient l'aider.



Inspirée par son initiale sur le costume, et par la théorie du surhomme de Nietzche, Lois est celle qui le baptise, après qu'il lui aie donné sa première interview.



La façon dont leur histoire évolue peut être contée de mille façons, prouvant sa richesse. Parfois ils peuvent sortir (voire coucher, dans le film d'animation moderne Superman: Doomsday) ensemble sous l'identité héroïque comme au début de l'âge de bronze, mais non sans qu'elle aie deviné malgré tout. Alors que dans Doomsday  Superman n'avait rien avoué, elle l'appelle Clark après son combat, perspicacité toujours.



Dans Superman contre Brainiac, elle connait la double identité, mais au début Clark ne veut pas qu' on sache qu'ils sortent ensemble y compris sous l'identité secrète pour assurer sa sécurité, et change d'avis après l'attaque de Brainiac donc.



Au-delà de ça, Lois, même sans être une super héroïne, est l'un des personnages de comics les connus, tout comme elle est la moitié d'un des couples les plus célèbres, au-delà même des comics.



Un rôle modèle pour petites filles comme on le dit dans l'"elseworld" Speeding Bullets.


Rappelons-qu'elle était un personnage précurseur en matière d'emploi pour les femmes à une époque où on attendait d'elles qu'elles restent à la maison. Lois est loin d'être parfaite mais justement: c'est trop mimi  cette histoire de quasi dieu attiré par l'être le plus humain qu'il aie connu, qui est tout ce qu'il n'est pas parce que, comme dit dans Smallville: "C'est comme ça que ça marche".


 Comme ils disent aussi sur Tumblr: "Lois n'est pas extraordinaire parce que Superman l'aime, Superman l'aime parce qu'elle est extraordinaire ."



Et puis, elle a eu sa propre publication (bien des super- héros n'en n'ont pas, eux) et au début certes Superman intervenait dans chacune des histoires. Mais les derniers temps, Lois y résolvait les énigmes toute seule comme une grande. Bien sûr, ça a mené à un changement de genre- des histoires de détective plutôt que de super- héros, ce qui explique l'interruption de la publication sans doute.  Mais ça prouve une chose: les méchants, elle peut néanmoins les capturer toute seule.



Pas mal pour un personnage soit-disant insignifiant...En réalité, raconter l'histoire de Superman sans elle la fera paraître bien vide.


Ca ne suffit pas qu'il sauve des inconnus de temps en temps, il lui faut une citoyenne ordinaire à qui il tient et sert de motivation, quelqu'un qui justifie qu'on jongle entre les identités secrètes, quelqu'un qui plus que jamais le fasse se sentir terrien d'adoption, quelqu'un qui est un soutien inconditionnel parmi ceux qu'il a juré de protéger-bref, quelqu'un qui l'humanise. Pas pour rien qu'elle est le deuxième personnage le plus connu de la franchise.


Probablement aussi l'un de ceux qui a eu l'évolution la plus drastique et la plus intéressante. Dès les années 1970, le courrier des lecteurs reflétaient leur satisfaction d'avoir vu Lois gagner en maturité- de passer à une sorte de sœur cadette ennuyeuse à une femme forte et tout simplement indispensable. La tendance n'aura fait que s'accentuer après la crisis, sans doute parce que l'histoire de base a elle -même beaucoup gagné en maturité. Elle est passée du vulgaire divertissement cheap pour enfants à un des plus grands mythes créés au 20ème siècle.

Voyons donc qui a a eu la tâche d'interpréter cette très chère Lo, comme on dit. Encore une fois je ne tiens pas compte des comédiennes de doublage, ni des actrices les plus anciennes. La première était  Noel Neil dans les serials avec Kirk Alyn, et sera remplacée par Phyllis Coates dans ceux avec George Reeves...avant d'y revenir et remplacer Phyllis Coates.





Elle-même sera donc le visage du personnage pendant longtemps, mais hélas elle a tenu le rôle a une époque peu flatteuse pour l’intéressée

Et fut un temps, elle était rousse???

(remarquez quand même que dans un épisode du serial, Noel Neil vole sa mitrailleuse à un malfrat et arrose ce petit monde!).



Phyllis Coates faisait quant à elle preuve de pas mal de caractère dans l'épisode pilote, même si étrangement Superman apparaît pour la première fois ici en sauvant un technicien random de zeppelin, et non pas elle. On peut quand même trouver aux deux actrices un solide sens de l'humour puisqu' elles joueront dans des productions Superman ultérieures. Phyllis Coates sera Ella (Ellen, dans cette version) Lane à sa première apparition dans Lois et Clark avant d'être une fois de plus remplacée.



Noel Neil (et Kyrk Alyn) joueront eux aussi Sam et Ella Lane dans un court caméo (dans un train) dans le Superman de 1978.


Et finalement au début de Superman Returns, Noel joue la vieille femme riche assez imprudente pour avoir épousé Lex Luthor.



Comme je l'avais déjà dit aussi, on ne pourra pas juger du film Superman Lives, jamais tourné, mais Courtney Cox avait été retenue dans le rôle, et je pense qu'elle aurait été convaincante, car plutôt ressemblante physiquement.



Commençons donc ce top ( qui est bel et bien un top et pas une liste, c'est à dire qu'il représente bien une progression croissante, de la  pire, à la  meilleure.



5: Kate Bosworth dans Superman returns




Je viens de vous dire tout ce que Lois n'est en réalité pas...mais dans ce film, résolument, elle est dépeinte selon les idées reçues que je viens de citer! Pourquoi, comment? Je n'ai jamais réussi à définir si les scénaristes ne l'aimaient pas, ou ne s'intéressaient pas à elle mais c'est triste de voir exister dans une oeuvre canon une version si ratée.



Je ne peux concéder que trois choses à cette interprétation: Kate Bosworth est jolie; elle est, dans une adaptation en tout cas, la seule à être la mère biologique du fils de Superman et elle sauvera ce dernier-de la noyade.




Superman en outre se réintroduira à elle de la façon dont ils se rencontrent pour la première fois d'habitude, en la sauvant d'un crash d'avion atmosphérique.



Mais pour le reste, on peut crier à l'erreur de casting! Rien qu'au niveau de son apparence, Bosworth paraît absurdement jeune pour la mère d'un garçon de cinq ans (et pour cause, elle avait 22 ans à l'époque).


Et puis elle me rappelle Kirsten Stewart...Entendez-par là qu'elle est inexpressive, tellement que c'est plutôt avec Henry-"balai dans le derrière"-Cavill que  Kate Bosworth aurait formé un couple assorti.



De même que Henry  semble ignorer que Superman n'est pas supposé bouder à tout de champ, personne ne semble avoir donné à Kate le mémo comme quoi Lois n'est pas une timorée.
La seule  fois où elle exprime un peu de contrariété, c'est pour parler de son incompréhension (bien légitime, il est vrai) d'avoir été abandonnée pendant cinq ans.

A part ça elle ne parle pas fort, n'est pas directe, est-hélas-une damoiselle en détresse. Souvenez -vous qu'une fois capturée par Lex Luthor, elle attend docilement chez lui. La Lois que je connais, dans les mêmes conditions (non menacée d'une arme en l'occurrence) aurait déjà mis un coup de pied dans les bijoux de famille de Luthor, ou aurait du moins essayé.



Au début du film, Jimmy Olsen affirme qu'elle a tendance à se mettre dans le pétrin...dit comme ça, on dirait de la poisse de naissance alors qu'en réalité, c'est lié à son métier.

On dirait  que les scénaristes se sont dit, c'est la love interest, sans chercher à voir au delà. Donc  Kate Bosworth ne fait preuve d'aucune personnalité et est en effet une amoureuse random. Exit le côté gâte-sauce, la gourmandise, la jambe pin-up...rien de tout ça.



Le scénario avait une perche gigantesque pourtant pour qu'elle siffle un taxi mais elle se contente de les appeler de son petit filet de voix pendant toute la scène concernée jusqu'à faire pitié à Clark, qui siffle à sa place! Personne ne leur a dit que c'est lui qui est supposé être timide?



Timide, mais néanmoins avec un cœur de pierre, ce qui est encore pire. Lois a eu rien moins que Superman mais prétend ici le remplacer par le neveu de Perry White qui s'appelle...Bon on s'en moque, c'est un Capitaine Parfait générique dont tout le monde se doute qu'il sera jeté à la fin.



Je veux dire, le rôle est tenu par James Marsden, Marsden qui est constamment jeté dans ses rôles impliquant une intrigue amoureuse (sauf dans Hop, par exemple). Craked l'a même appelé "La victime n°1 d’infidélité dans les films." Dans N'oublie jamais? Jeté. Les chiens de paille? Jeté, et déjà par Kate Bosworth. Il était une fois? Jeté et par une future interprète de Lois. Le seul moyen d'être moins subtil, c'aurait été de lui écrire sur le front: "Trompé avant la fin du film, cette histoire ne veut rien dire."




C'est d'autant plus triste qu'il a fallu tuer prématurément Cyclope dans les films X-men, pour que Marsden aie le temps de tenir ce rôle. James enfin, à quoi bon? Je l'aime bien, notamment dans Hop et Il était une fois.


A cause de son apparence, mais aussi de son rôle optimiste d'Il était une fois, je l'aurais bien vu en Superman- et non je ne dis pas ça parce qu'il a tourné aux côtés d'une future Lois.


C'est juste qu'il est plus expressif que Cavill, et donc, il eut mieux fait d'être ce héros lui-même, que le Capitaine Parfait en travers du chemin de Clark et de son grand amour.

Et si vous me dites, blasphème, James Marsden c'est Cyclope et nul autre, je vous répondrais que si Ben Affleck peut à la fois être Batman et Dardevil, si Ryan Reynolds peut être la Lanterne verte et Deadpool, si Halle Berry est Catwoman et Storm, si Chris Evans est Captain America et La torche humaine, si Brandon Routh est à la fois (justement) Superman et l'Atom, alors je ne vois pas pourquoi James Marsden n'aurait pas pu.



Mais revenons à Kate Bosworth et sa cruauté. Elle fuit absolument Superman pendant quasi tout le film, se fiançant à un autre sans crier gare, écrit que c'est le monde entier qui n'a pas besoin de Superman, en refusant de "se taper" (sic, prenez -le dans le sens qui vous plaira) le héros après son retour et jugeant que n'importe quoi d'autre est plus intéressant comme sujet.


Ne parlons pas de son détournement d'une réplique culte du film de 1978. Jimmy Olsen disait, à la fin: "Je crois, Miss Lane, que [Superman] vous aime beaucoup." Elle répondait d'abord que Superman aime tout le monde, puis admettait qu'il devait néanmoins l'aimer en particulier encore plus: c'était mignon.

Superman Returns écrabouille sans pitié ladite mignonnitude, quand c'est Capitaine Parfait qui demande à Kate Bosworth si elle aimait Superman. Réponse: "C'est Superman, tout le monde l'aime." Prend ça, réplique mignonne du premier film.



Maintenant, question: Lois qui fuit Superman alors qu'elle existe grâce à lui, que l'essence même de son personnage est d'être avec lui? Si vous n'y voyez pas une contradiction, promettez-moi au moins que vous y réfléchirez.




C'est comme ça que tu remercies l'homme qui t'a sauvée si souvent?


Pire, cette version de Lois, est soit une manipulatrice, soit est très stupide. Le scénario ne permet pas de le trancher clairement, et il était déjà difficile de définir si ce n'était pas par bêtise pure et simple (comme je l'ai déjà dit dans l'article précédent) que Superman partait pour cinq ans moins d'un mois après juré de ne plus s'éloigner.

On se doute, au vu que Superman Returns est censé prendre la suite de Superman II, que cette version de Lois s'est retrouvée enceinte après son séjour dans la forteresse de solitude, et qu'elle a tout oublié, comme après la fin de ce film.



Maintenant, mettez-vous à sa place: vous vous réveillez enceinte alors que vous n'avez aucun souvenir d'une relation sexuelle récente.


Que feriez-vous? Déployer vos capacités de journaliste d'investigations pour débusquer le salaud qui, croyez-vous logiquement, vous a sans doute violée sous GHB?


Ou tout au moins pour déterminer les éventuels trous dans l'emploi du temps, ou  si vous avez perdu la mémoire, auprès de vos collègues ? Ce serait logique en effet...mais cette Lois- là ne l'a pas fait.

Et dans le cas de figure où on garde l'enfant comme ici: vous vérifieriez probablement, à sa naissance, d'où il vient par un test de paternité? Mais là encore on dirait que Lois ne l'a pas fait...ou alors, qu'elle se doute que Jason, son fils, est de Superman (c'est le cas) mais cherche délibérément à tromper Capitaine Parfait sur ce point.



En découvrant le départ de Superman, on dirait qu'elle s'est jetée sur Capitaine Parfait dès le lendemain ou presque. Soit par pur dépit, soit dans le but qu'il assume l'éducation du garçon. Là, on dirait pas du tout Lois comme attitude (elle a déjà patiemment attendu Clark alors qu'il avait disparu et qu'elle était enceinte, dans certains mondes parallèles des  comics)



mais plutôt LaBarbara dans Futurama, qui dans le premier film (Bender's Big score) se remarie dès qu'on lui annonce que son époux risque de rester une tête dans un bocal pour une durée dépassant une semaine: "Mon fils a besoin d'un père." Je rappelle que dans le cas présent, il s'agissait d'une caricature... Que Lois soit présentée comme capable de ce plan -là, je me sens insultée pour le personnage.





Une autre possibilité est que Capitaine Parfait (et tous ceux qui le connaissent) soit très stupide pour se figurer que Jason est son fils alors qu'il est né après une durée trop courte.


Et hélas peut-être que Lois l'est aussi: quand Lex Luthor demande qui est le père de Jason et qu'elle répond que c'est Capitaine Parfait, elle le croit vraiment ou c'est juste pour protéger son fils d'un fou furieux qui a de la kryptonite à la main?




Impossible à déterminer. Dans le premier cas elle est très bête (et les autres aussi) mais dans l'autre, elle ne se contente pas de manipuler Superman et de lui briser le cœur, elle  fait de même avec Capitaine Parfait et c'est d'autant plus triste qu'il est une version brave type.







Les scénaristes  auraient paraît-il été inspirés par Spider-man II sorti deux ans plus tôt: on y voit Mary Jane Watson repousser Peter Parker et décider d'épouser un Capitaine Parfait qui est le fils de J.J. Jameson. Voyez-le copié-collé, lui aussi ayant un lien familial avec un rédacteur en chef. MJ  ne renonce qu'à deux mètres de l'autel et revient en courant vers Peter à la toute fin.



Problème: les scénaristes des Spider-man de Sam Raimi ont hélas dépeint Mary Jane comme une dinde égoïste, ce qu'elle n'est pas. Pas plus que Lois, mais hélas, cette façon de voir les choses était apparemment dans l'air du temps puisque ça correspond aussi à la description de Lana Lang selon Smallville, des mêmes scénaristes que Spider-man. Donc  Dieu merci  que cette vision des  love interests a fini avec les années 2000.



Ça prouve en tout cas que les scénaristes n'ont pas respecté la vraie Lois, qui même durant l'âge d'argent affirmait préférer mourir que trahir Superman et je le rappelle, il pourra toujours compter sur elle. Et là, le trahir et (sans doute)  lui mentir ne l'étouffe guère...



Je me doute qu'il y aurait dû avoir une suite. Que, vu que Lois est fiancée et non mariée à Capitaine Parfait (ça, et le fait que c'est James Marsden) donne  à penser que cet engagement serait brisé. Sans doute devant l'autel, dans une  conclusion façon Le  Lauréat.


Mais contrairement à Spider-man 2, on ne voit pas cette scène à la fin. Il ne se passe rien, pas de rupture avec Capitaine Parfait bien que Lois aie ramené Supes à la vie façon Beau au bois dormant à la fin, prouvant qu'elle l'aime toujours.




Sans doute, encore une fois, cette scène aurait dû se produire dans un second film mais il n'a jamais eu lieu, nous laissant pour toujours avec une Lois traîtresse et à cent lieues de ce qu'elle est vraiment. Le plus révoltant? Il est censé s'agir de la même Lois que celle jouée par Margot Kidder et elles n'ont rien en commun, à commencer par le caractère. Rien n'est plus triste, que de songer que la meilleure Lois verra son rôle repris par la plus ratée.



Chacun a sa théorie quant à pourquoi Superman Returns n'a pas marché et qu'il a fallu tout rebooter avec Man of Steel. La mienne, résolument, est parce que le Lex Luthor n'était pas terrible, et le  scénario avait des trous béants, mais surtout, il y  avait la pire Lois. Elle n'a même pas pris le temps de poser dans la cape de Superman, comme toutes les Lois depuis 1978 (sans qu'on sache si c'était Kate qui s'en fichait, ou l'équipe du film, ou les deux).



Les fans ne s'y trompent pas: il existe des Tumblr consacrés à Lois Lane mais je n'ai vu de photos de Bosworth dans aucun.


L'un d'eux avait même dans son paragraphe de présentation, la précision que les administrateurs acceptaient toutes les suggestions d'images-sauf de Kate Bosworth car je cite: "Elle n'est vraiment pas Lois pour nous." Le rôle n'a pas porté bonheur à  Bosworth: la franchise n'a pas seulement coulé et dû être rebootée, l'actrice a littéralement disparu depuis, comme minée par ce rôle antipathique.

  Quand je vous dis qu'une histoire sans Lois, ou en tout cas la Lois traditionnelle, ne vaut rien...


4: Amy Adams dans le cinematic  universe de DC





Vous pousserez peut être de hauts cris de la savoir si bas...Mais je n'ignore pas qu'elle est douée-plus expressive que Kate Bosworth pour commencer. Je sais qu'elle était la personnalité favorite des américains en 2016. Moi aussi, j'aime ses autres rôles que ce soit une future ange accablée de malchance dans Charmed, ou  l'un des seuls kryptomonstres de Smallville qui était réellement gentille et tue pour survivre, pas par vengeance.


Ou Amelia Earhart, ou une majorette rigolote dans Belles à mourir, et surtout une princesse Disney perdue dans notre monde qu'elle va réenchanter dans Il était une fois. 




Comment? Katheryn Merteuil jeune dans la préquelle de Sexe Intentions? Heu non, pas tous les rôles finalement (celui d'une cousine abusive dans Buffy non plus d'ailleurs).

Tout ce talent hélas ne suffit pas en raison de l'indifférence flagrante des scénaristes et réalisateurs du DC Cinematic Universe pour les personnages de Superman. Déjà, non, qu'elle aie obtenu le rôle n'est pas un clin d' oeuil à celui qu'elle avait dans Smallville (comme je l'ai dit précédemment, c'est une coïncidence, on choisit plutôt des comédiens ayant tenu des rôles plus importants dans ces cas-là).




Même s'il faut admettre que son rôle dans Il était une fois prononce une réplique à la limite de la prédestination: "Ça vous arrive souvent de tomber de n'importe où comme ça?" "Généralement il y a toujours quelqu'un pour me rattraper".


En outre, les teintes de cheveux de Lois Lane et Lana Lang sont ici inversées.


Et alors me diriez-vous, les comédiens qui ne ressemblent pas au personnage ça arrive souvent, par exemple Jimmy Olsen n'a jamais été interprété par un roux, à se demander si à Hollywood on croit qu'ils n'ont pas d'âme.



Mais ici c'est parce qu'encore une fois les directeurs de casting n'étaient guère intéressés par les personnages (la preuve avec Jimmy "freaking" Olsen, qui avait aussi sa publication mais meurt néanmoins après dix minutes dans Batman vs Superman, comme s'il n'était rien).

Comme dans Superman Returns, Lois est là, parce qu'elle doit être là, mais à part ça les scénaristes ne semblaient pas plus concernés que ça. Une fois encore ses petites manies passent à la trappe- par exemple elle n'appelle pas Clark "Smallville" et pourtant cette habitude était prise depuis longtemps à l'époque.



Amy Adams ne posera pas dans la cape sauf dans des montages de fans. La rencontre de la version Clark est absente, et elle voit Superman pour la première fois alors que ce dernier la sauve, c'est vrai, mais pas d'un véhicule. Elle est là, comme le serait une James Bond girl, qu'on rencontre au passage mais perdue dans l'action bruyante.  Disons que le creusement de sa personnalité est au second plan après les explosions, ici.


Les scénaristes savaient que les spectateurs connaissent forcément son nom, et qu'il leur semblerait logique que ce soit elle qui s'implique dans cette histoire de débarquement d'aliens, mais rien n'est montré à part ça. D'habitude Lois est attirée par la gentillesse de Superman, mais là on ne prend pas le temps de nous expliquer ce qu'elle trouve à Mr Tire-la -tronche alias Henry Cavill.



Parce qu'elle enquête et découvre tout, tout de suite, Lois n'aura même pas la fameuse interaction entre les identités secrètes, et de toute façon, encore une fois, le présent scénario se fiche de l'identité secrète comme de l'an 15: une bonne partie du charme passe à la trappe. Parce qu'elle sait déjà tout, (prouvant néanmoins son intelligence) il est clair que Lois sera surtout ici une complice de son secret.

Mais justement: complice. Vu le traitement par dessous la jambe des personnages de Superman dans l'univers cinématographique de DC, il ne faudra pas vous attendre souvent à ce que ceux qui ont tourné dedans ne se retrouvent pas bons derniers comme ici. Toutefois, Amy Adams, elle, n'est pas la pire Lois, parce qu'elle ne trahit pas Superman, au contraire.



Dans l'atmosphère de suspicion générale, Lois est le seul être humain que Clark vienne de rencontrer qui l'aidera. C'est donc une fidèle alliée, de bout en bout. Rien que ça, c'est mieux que Kate Bosworth, mais ce n'est pas tout!

C'est bien une damoiselle hors de détresse: Zod la traîne peut-être dans son vaisseau spatial (sans raison, d'ailleurs) mais Lois s'en échappe et sauve Superman par la même occasion. Il arrivera à celui-ci de la rattraper au vol et elle est celle qui le nommera même si Lois est interrompue avant d'avoir pu prononcer le nom en entier.



Amy Adams peut faire preuve  d'un peu de caractère et elle est bien courageuse, directe et impertinente- de façon plutôt vulgaire cela dit ("le concours de comparaison de queues" avec un général).



Mais encore une fois à l'impossible nul n'est tenu, en l'occurrence surpasser le fait d'être flanquée du pire Superman (même si être le seul personnage qui le pousse à sourire n'est pas un mince exploit) et être dirigée par un réalisateur qui préfère Batman (et se croit dedans). Amy Adams est une Lois qui a le bon caractère et la bonne attitude mais, comme Brandon Routh, est décidément trop mal dirigée et entourée.


3: Erica Durance dans Smallville




La présence de Lois dans ce qui est une préquelle est particulière sur bien des points. D'abord, elle n'est pas censée être là, mais c'est frustrant de raconter des histoires de Superman sans elle, comme je l'ai déjà dit. Dans le comics de Superboy ça expliquait que des rencontres avant l'heure aient en fait eu lieu. D'abord en tant que Clark, et Lois donc, qui se croisent adolescents aux locaux du Daily Planet alors qu'ils viennent tout deux de gagner un concours de journalistes junior.



 Puis, en tant que Superboy, dans un camp de vacances où Lois passera pas mal de temps à protéger l' identité secrète du héros  de la curiosité déplacée de Lana Lang.


 Ainsi qu'un court voyage dans le temps où Lois joue les professeurs remplaçantes à Smallville et sera bien celle que Superboy embrassera en premier.






 Celui-ci aura aussi l'occasion d'être projeté dans le futur, apprécie Lois, mais hélas oublie la rencontre une fois renvoyé  dans le passé.




Enfin dans le film Superman de 1978, un cameo montre un Clark adolescent rattrapant un train à la course-dans lequel Lois jeune est assise.



Similairement, Smallville évitera longtemps le sujet, mais les spectateurs n'ont alors qu'une version Mary Sue de Lana, de quoi réclamer mieux. Certains avaient avancé l'hypothèse que le personnage de Chloé Sullivan, bien plus sympathique, était Lois qui prendrait plus tard un pseudonyme. En guise de clin d’œil à la théorie, dans la saison 3, Chloé choisit bien ce nom pour son premier article...mais précise qu'il appartient à une personne qui existe, sa cousine.



A partir de là, ayant confirmation de son existence, les spectateurs s'impatientent d'autant plus alors pourquoi pas? On pense alors à introduire Lois en avant -première, pour deux épisodes, et en préservant le suspens qui plus est...Ce qui condamnait à s'asseoir sur la façon classique dont se déroule la rencontre avec Superman d'habitude.

Au début de la saison 4 Chloé est crue -à tort- assassinée. Un jeune fille inconnue des téléspectateurs s'en vient alors enquêter à Smallville, et s'arrête près d'un champ où Clark, au cerveau temporairement lavé en "Kal-El" (une personnalité froide et distante)   vient d’atterrir en costume d'Adam. Elle s'efforce en vain de le regarder dans les yeux, puis propose de  conduire Clark à l'hôpital.  Ce dernier lui demande son nom. "Lois Lane", répond- elle.



Avec le "tadaaaan!" d'arrière-plan pour annoncer l'arrivée d'un personnage important. Lois enquête sur la soit-disant mort de sa cousine et la retrouve enfin. Mais pas de bol, elle doit ensuite partir. Et son histoire avec Clark ne peut pas commencer de suite. Pour mettre une certaine distance, Clark, (il vient pourtant de retrouver ses esprits) affirme ne pas l'apprécier du tout.

On aurait pu s'en tenir là...Mais évidemment, les spectateurs l'avaient adorée. Plusieurs raisons à cela, mais la première étant que Lana Lang, la parfaite pleurnicheuse se plaignant sans cesse que c'est mal d'avoir des secrets, ne tenait décidément pas la comparaison; et par demande populaire Lois est réintroduite dès le huitième épisode  de la saison-beaucoup plus tôt que prévu. Les problèmes de timing sont récurrents dans Smallville et ça explique  par exemple Clark qui est dans la Ligue des Justiciers, où il est le seul à ne pas encore être un héros.



Pour délayer au maximum leur histoire et son début, non seulement cette version est la seule où le futur couple ne peut se blairer au départ mais en plus sortent avec des tas d'autres gens en attendant.



 C'est ennuyeux à mort, mais dans le cas de Lois on constate une certaine cohérence car les intéressés sont presque tous d'autres super héros (Aquaman et L'Archer vert).



Mis à part un épisode "tease" qui les montre ensemble mais sous l'effet de la kryptonite rouge dans la saison 6, il faut attendre le début de la saison 8 pour que les choses semblent évoluer.




Donc c'est frustrant...et surtout dommage parce qu'on a affaire, depuis qu'on a commencé ce top, à la première Lois qui a bien le caractère qu'on lui connait.

Souvent enlevée mais sachant s'en tirer toute seule, s'y connaissant en self-défense, sauvant Clark à l'occasion, intrépide, directe et sarcastique.


On voit sa famille, Lucy et le père général, si ce n'est qu'ici Lois est orpheline de mère.  Mieux encore, ses habitudes sont là: cuisinant mal, accro aux donuts, jambe pin- up, fautes d'orthographes, s'asseyant sur les bureaux...



Erica Durance est même la toute première à appeler Clark "Smallville", la série étant arrivée cinq ans après L'ange de Métropolis. Autre référence moderne mais juste géniale, elle a Holding out for a hero de Bonnie Tyler pour sonnerie de portable.On lui donne aussi des goûts qu'on pourrait qualifier de sinon virils, en tout cas originaux  (comme les combats de monster trucks) et un sens de l'humour à se tordre.


Erica est une Lois excentrique qui n'a  peur de rien, avec une vraie conscience professionnelle. Le suspens de la double identité n'existe pas ici, mais à défaut Lois est encore une fois une complice active, Brainiac dira même qu'elle la compagne idéale pour la préservation du secret.



Alors quel est le problème? ...Les conséquences d'être dans une préquelle, de fait. Je l'ai dit, la rencontre, l'évolution de la relation et quand celle-ci commence, rien n'est comme d'habitude -et donc moins bien pour cette raison. Les voir s'ignorer si longtemps, du coup,  est aussi ennuyeux qu'agaçant même si on sait que c'est pour qu'on profite néanmoins de la présence de Lois parce que question personnages féminins ce n'était pas la joie...

Sinon, il y avait ça...


Et c'est là le problème principal. Seuls les scénaristes, semble-t-il, n'avaient pas conscience que leur version de Lana Lang était insupportable-encore plus que d'habitude en tout cas. Elle traînera donc jusqu'à la saison 8, ce qui veut dire quatre années de cohabitation avec Lois. Lois, qui est tellement mieux sur tous les points et c'est pourquoi la voir se faire snober est si dur à supporter.



Dans l'épisode 13 de la saison 6, celui de la kryptonite rouge, Clark la laisse tomber subitement à la soirée de fiançailles de Lana et Lex Luthor, et traîne Lana avec lui. Parce que comme le dit Lois elle est son futur, mais là, c'est le présent...même pas drôle.



Mais là Clark est affecté par la kryptonite rouge qui le fait agir en parfait salopard, bénéfice du doute. Or dans l'épisode  10  de la saison 8, là l'histoire de Lois et Clark (tout à fait conscient cette fois) semble commencer pour de vrai...mais Lana, disparue depuis 10 épisodes après une rupture en bonne et due forme réapparaît sans crier gare.


Clark plante aussitôt Lois là et se remet avec Lana pour quatre épisodes sans arrière- pensée et pendant lesquels Lois disparaît littéralement.


A la fin de  l'épisode 14, Lana absorbe des radiations de kryptonite qui font que Clark ne peut l'approcher, et on dirait bien qu'ils se séparent pour cette unique raison. Qu'il revient vers Lois faute de mieux...



Alors entendons nous bien: même pendant l'âge d'argent des comics, qui fut la seule période où Lana était effectivement une rivale (ce n'est plus le cas depuis 30 ans), Lois était traitée avec plus d'égards.

Parce qu'au moins, Lois aussi recevait des super pouvoirs.


 Dans What ever happened to the man of tomorrow? Superman confirme que depuis qu'il est adulte, Lois est bien la seule femme pour lui.



Smallville est la seule version où Lois passe après Lana, et c'est la pire insulte qu'on puisse faire au personnage puisque Lana est à l'origine une simple photocopie de Lois (sérieusement, ils ne se sont même  pas foulés pour les initiales), créé 10 ans après elle pour le titre Superboy et dont il ne faisait pas de doute que ce simple crush d'adolescence avait été oublié dans le présent de l'histoire (et qui était accessoirement une horrible peste!).



Et même indépendamment de ça: cette hiérarchisation est incompréhensible au regard de la façon dont les personnages sont présentés. Si Smallville!Lana est l'une des pire Mary Sue jamais inventées, Smallville!Lois est une version attachante et sympa-globalement les spectateurs ne supportaient pas la première et aimaient la seconde, mais pour les scénaristes, on dirait que c'était le contraire.


Seul le départ de Kristin Kreuk, l'interprète de Lana qui avait elle-même fini par en avoir marre (on l'aurait à moins...) paraît avoir fait en sorte que les créateurs ont enfin lâché l'affaire avec elle.  Dans ces conditions, on peut se réjouir qu'ils n'aient pas sombré dans la tentation qu'ont tous les fans de Lana Lang: diaboliser Lois.



Celle-ci, au contraire, était infiniment plus réussie. La série Smallville a quelque chose de Superman croisé avec Spider-man: héros adolescent, ami milliardaire fils d'un grand méchant façon Harry et Norman Osborn, prépondérance des problèmes de la vie quotidienne...Et donc, Lois qui a ici quelque de Mary Jane-la vraie bien sûr, pas la version Kirsten Dunst.



Entendez qu'elle est marrante, intrépide, badass, sarcastique, a en quelque sorte toujours su (MJ savait que Peter était Spider-man depuis le début), qu'ils se sont rencontrés ados, qu'elle est sexualisée (MJ est mannequin, et le fan service, ça y va) et elle donne un surnom affectueux à son compagnon.



 Mais passe après une autre fille, une fois que celle -ci est partie là d'où on ne revient pas.

Et non, je proteste: Lois c'est la première depuis 1938, et ni un lot de consolation ni un second couteau.



Bien sûr, c'est réjouissant de voir le reste de la saison 8 (et les deux suivantes) se rattraper et traiter Lois comme il se doit (s'il n'y avait eu un scénario à base de kryptonite dorée, elle est passée près d'épouser Clark). Le mariage aura d'ailleurs finalement bien lieu, mais dans le dernier épisode. En attendant leur histoire démarrera plus tôt que prévu vu la longueur de la série.



Certains n'ont pas apprécié dans cette version de Lois le fait qu'elle leur paraisse bizarre, mais personnellement j'ai bien aimé son extravagance. Il y eut aussi des reproches sur le fait qu'elle était très sexualisée et j'avoue, ça m'a parfois gênée aussi, je veux dire, sa personnalité suffit à se faire remarquer d'habitude, pas besoin de ça.

Du pole dancing sous prétexte d'infiltration? Ben voyons!


Erica respecte certains fondamentaux, comme la pose dans la cape, mais en même temps, elle est là bien avant que Clark devienne un héros.


 Elle saura donc toujours qu'il est Superman, comme Amy Adams. Mais contrairement à celle-ci, il y a quand même une époque où elle est attirée par une identité secrète de Clark, le "flou rouge et bleu", donc ça fait plus traditionnel que dans le DC Cinematic universe.



Elle devinera cette identité secrète, perspicacité toujours, avant qu'elle ne lui soit avouée. Mais au final, elle sera toujours une complice active d'un Clark qui fait semblant d'être empoté. Donc, ce n'est pas vraiment comme d'habitude.



On appréciera le clin d’œil quand, lorsque Clark met son costume et fait sa sortie en tant que Superman pour la première fois, c'est pour sauver Lois d'un avion en perdition...mais comme on le sait, à ce stade, la première véritable rencontre avait déjà eu lieu-et n'avait donc rien de traditionnel non plus.

J'ai apprécié chez Erica Durance sa personnalité et son comportement, tout à fait semblables à ce qu'on attend de Lois  d’habitude. Mais il y a deux trois détails gênants à commencer par celui, proprement impardonnable, de l'avoir longtemps traitée en cinquième roue du carrosse. Bien sûr, c'est tout à fait la Lois qu'on connait une fois passé ce stade...Mais le souvenir des premières saisons gâche hélas irrémédiablement le visionnage des dernières.



2: Teri Hatcher dans Lois et Clark





Lois et Clark est, comme je l'avais dit précédemment, une version plutôt intimiste de l'histoire de l'homme de demain. Et comme le titre l'indique, qui fait focus sur la relation à Lois, justement. Autant dire qu'elle est parfaitement développée dans cette incarnation.



Teri Hatcher est juste ça, physiquement. Sa coupe des deux premières saisons m'a rappelé ce à quoi elle ressemblait pendant la fin de âge de bronze, et par la suite on dirait celle du début dudit âge, faisant d'elle l'une des Lois les plus ressemblantes au final.



Mais il n'y a pas que le physique pas vrai? Les fondamentaux sont là: d'abord carriériste, butée comme un pitbull, déterminée, intrépide, forte, etc.



Elle aura parfois besoin d'être sauvée vue son audace, et parfois se sauve elle-même avant que Superman arrive...Et parfois elle le sauvera aussi.

Plutôt qu'être incapable de cuisiner, elle avoue ne connaître que trois recettes dont une seule sans chocolat (qui est donc ici son péché mignon). Mais cela lui permet de frapper à la porte de Clark avec un sac de courses pour faire à dîner comme pendant l'âge de bronze.



Il était hélas trop tôt pour qu'elle appelle ce dernier Smallville mais la rivalité des origines était bien là, conformément à la caractérisation post-crisis, Teri Hatcher étant la première Lois a être adaptée d'après ladite caractérisation.




La première rencontre est celle qu'on connait, Clark vient d'être engagé et encore dans le bureau de Perry White, et Lois entre en disant à peine bonjour, alors que Clark a eu le coup de foudre, il le dira plus tard. Dans ce même épisode, Superman sauve lors de sa première sortie en costume une navette spatiale en perdition (toujours conformément à la post-crisis), où se trouve Lois. Si un homme qui vole la surprend de prime abord, elle est vite sous le charme.



Au croisement de la tradition et de la modernité, Lois selon Teri Hatcher se laisse bel et bien avoir par l'identité secrète au départ et ne comprend pas pendant longtemps, la pauvre, pourquoi Superman qui l'aime visiblement ne veut pas s'engager.




Attention toutefois à la taxer trop vite de cruauté envers Clark: encore une fois  Lois laissera souvent échapper qu'elle est quand même attirée par lui notamment dans un épisode de la saison 1 alors qu'elle est sous l'influence de phéromones.



Toujours à la fin de la même saison certes elle repousse ses avances. Mais à mesure de la saison 2, un changement s'opère, ne serait-ce que parce qu'à un moment, encore une fois, elle l'a cru mort. Lois finit par avouer à Superman qu'il serait égoïste de le vouloir pour elle seule puisqu'il est là pour le monde entier, et par commencer une relation avec Clark, donc oui elle est aussi attirée par l'homme derrière le costume.



Tout va bien alors...? Et bien, reste l'aveu. Dans la saison 2, Tempus assène brutalement la vérité à Lois, ce qui vaudra une baffe à Clark pour ce qu'elle considère comme un mensonge. Mais H.G.Wells lui rappellera que l'amour rend aveugle, ils se réconcilient et...Wells les ramène à un point du temps où ils ne peuvent pas se souvenir des événements passés.



Rebelote mais cette fois, et bien Lois devine bien avant qu'il le lui dise et le premier épisode de la saison 3 est qu'elle lui sort qu'elle a compris-alors même qu'elle venait d'être demandée en mariage.

 Du coup la réponse va tarder un temps même si Lois n'est plus si fâchée que la première fois. Puis finalement, c'est elle qui fait ladite demande, après une journée avec les pouvoirs de Clark, un scénario très classique aussi.



On a appelé, non sans raison, cette adaptation de leur histoire la plus sexy et il faut avouer que c'est bien vrai...Ne serait-ce que parce qu'ils seront les premiers à explorer les joies de  la vie conjugale.


 Puis parentale en fait: étrangement Lois et Clark est la seule version où Superman n'a pas une biologie compatible avec celle d'un humain, et leur bébé est adopté. Pourtant ça ne leur a jamais posé problème auparavant...On peut supposer que la production ne voulait pas montrer neuf mois de grossesse et passer directement à la naissance. Donc là, on tient une version accomplie du personnage.



Teri Hatcher a interprété une Lois qui est un parfait croisement entre les interprétations pre et post crisis, d'abord naviguant entre les deux identités puis une complice active et précieuse une fois dans le secret. Tout en ayant le caractère qu'il faut, les bonnes habitudes (comme poser dans la cape), même l'entourage (on verra sa sœur puis ses parents, ici divorcés, tandis que son père, cas particulier, est cette fois un médecin, mais sympathique).

Elle a même tenté la version tatouage!


Le bémol vient pour moi, qu'étant dans une comédie romantique il y a eu, en tout cas dans les premières saisons, un recours aux rivaux (alias le péché mortel de l'âge d'argent). Lois accepte une demande en mariage de Lex Luthor, puis sort avec un agent de la CIA, Dan.




 Et comme dans les comics post-crisis, la journaliste Cat Grant drague Clark durant la saison 1 (elle disparaît ensuite, jugée trop sexy pour une oeuvre tout public). Puis ce sera une inspecteur de police inventée pour l'occasion, Mayson Drake, qui présente elle aussi la particularité de préférer Clark. Elle mourra durant la saison 2 mais Clark aura déjà choisi Lois auparavant.



Zara, une kryptonienne promise à Clark dès l'enfance pour raisons politiques se montre en fin de saison 3. Mais là, twist: Zara est elle aussi amoureuse d'un autre -le lieutenant Ching- et se montrera une complice active dans la dissolution du lien avec Clark.

Ça fait toutefois relativement peu de monde (Metallo alias John Corben sortira ici avec Lucy Lane plutôt que sa sœur, en fait) , et Lois accepte d'épouser Lex parce que Superman vient apparemment de la rejeter...et renonce tout de même à deux mètres de l'autel encore une fois, ne pouvant s'empêcher de penser à Clark pourtant friendzoné quelques jours avant.



Et si d'autres femmes s'intéressent à Clark, lui, dans l'ensemble, n'en voit qu'une. Lana Lang n'apparaît ici que dans un épisode situé dans un monde parallèle, où Lois est portée disparue. Égoïstement, Lana exige du Clark de cette dimension qu'il ne se serve pas de ses pouvoirs et n'aie surtout pas une carrière publique.



Mais la Lois que nous connaissons apparaît, elle aide à créer Superman, et celui-ci comprend aussitôt qu'elle est sa véritable âme sœur bien qu'il  n'aie pas encore rencontré sa Lois, et jette Lana.

Globalement et dès le milieu de la saison 2 on peut considérer que les personnages ont l'un l'autre pour préoccupation principale. Pas de Mary Sue-Lana ou de Capitaine Parfait dans les pattes ici, et c'est tant mieux. Le gimmick des rivaux pour ralentir l'histoire sera finalement utilisé peu de temps comme on a pu le voir, et pour le reste les scénaristes, c'est heureux, se rappelleront qu'il existe d'autres choses qui peuvent empêcher qu'une histoire d'amour ne se conclue trop vite. Responsabilités politiques, enlèvement, clonage, lavage de cerveau, amnésie, malédiction ancestrale lancée sur leurs vies antérieures, peu de choses leur seront épargnées.



Maudits? Non: surmonter tout cela renforce le lien, à juste titre. Dans l'épisode qui montre de façon effective le mariage, Clark demande non sans raison si les épreuves sont finies. Un ange (j'ai toujours pensé qu'il en était un) les rassure sur ce point.


Et si vous vous demandez pourquoi un être divin en personne s'est déplacé pour l'occasion: parce que tout le monde attendait ça, et pas seulement depuis trois saisons: depuis soixante ans et les débuts de l'histoire, le mariage étant arrivé conjointement dans les comics.



Tout cela crée une forte implication émotionnelle, à moins d'avoir une pierre à la place du cœur impossible de ne pas l'avoir brisé en même temps que cette version de Lois, alors qu'à la fin de la saison 3 elle semble devoir rester seule sur terre.


Ou de ne pas se lancer dans une petite gigue du bonheur quand le mariage a lieu par la suite.



Teri Hatcher  tenait là son plus grand rôle (en dehors de Desesperate Housewifes), et depuis, elle y a rendu hommage en tournant dans Supergirl (la série) et dans Smallville où c'était Ella Lane selon une tradition lancée par Noel Neil et Phyllis Coates.

Le point de vue particulier de la série explore bien Lois et son caractère, son passé, sa personnalité, etc. Comme elle est la première à l'écran à avoir bel et bien épousé Superman, le résultat n'est pas loin d'être parfait.



1: Margot Kidder dans les films des années 80 (1978-1987)




Là encore, c'est la première Lois que j'ai connue. Elle m'a plutôt fait bonne impression, ayant un physique et un caractère très proche de la Lois de l'âge de bronze qu'il y  avait alors dans les comics. En fait, c'est la seule de celles dont j'ai parlé ici qui est une interprétation d'avant la crisis (même si le quatrième film a été tourné juste après), nous verrons ce que ça implique.

Margot respecte tous les fondamentaux et c'est génial: la première fois elle ne remarque pas (et même arrose involontairement) Clark dans le bureau de Perry White, et plus tard le premier exploit de Superman, est de sauver Lois d'un accident d'hélicoptère.



 Pourtant celle-ci, je l'ai dit, a fait fuir un voleur d'un coup de pied un peu plus tôt, préservant le côté femme d'action. Il faut la voir aussi se débarrasser d'Ursa d'une prise de judo dès que celle-ci n'a plus de pouvoirs.



Elle est toujours intrépide (regardez la donc se glisser dans la tour Eiffel prise par des terroristes) et dyslexique, demandant souvent l'orthographe de tel ou tel mot. Elle est toujours carriériste au début, disant préférer le travail à une vie de femme au foyer et un crédit immobilier sur 25 ans.



Lois a conscience de sa propre valeur, ne se laissant pas insulter par Ursa qui voit en elle qu'une pauvre humaine. Peut-être, mais assez valeureuse pour attirer Superman.


Sa famille ne sera pas visible ici sauf Lucy dans le film Supergirl en 1984 (situé dans la même continuité). Lois est là encore celle qui nomme Superman, après leur première interview, et Margot Kidder est carrément celle qui a lancé la mode de poser dans la cape (en fait, elle a même posé dans un pull orné du logo).





Lois devine la vérité assez vite puisque elle la soupçonne dès le début du deuxième film...et tente, comme à la grande époque, de prouver sa thèse plus ou moins énergiquement selon la version qu'on regarde puisqu'il y  aurait eu deux montages. Je ne suis familière que de la version cinéma toutefois (celle de Richard Lester).

Superman abandonne ses pouvoirs en pensant que c'est le seul moyen pour eux d'être ensemble (et il est très possible, à une époque où les comics et les dessins animés étant encore chastes, que ces Lois et Clark là aient été les premiers à coucher ensemble).


Il devra revenir là dessus pour chasser Zod mais croyez moi: cette Lois- là le valait bien. Comme Teri Hatcher, elle rend parfaitement justice au personnage.



Margot Kidder est hélas absente du troisième film ou presque car elle s'était fâchée après la production, après le renvoi du réalisateur Richard Donner (remplacé par Richard Lester) sur le deuxième film. Frustrant, quand on s'interroge sur le devenir de la relation à Superman qui était été bien explorée dans le film précédent; on comprend que Superman Returns aie repris le récit plutôt à ce moment-là, hélas maladroitement. Heureusement sur le quatrième film sa présence est un peu plus longue, même si hélas, et comme je l'ai déjà dit, ce film est un nanar.

Je n'ai que quelques bémols, le premier étant que Superman efface-deux fois!- le souvenir de sa double identité de la mémoire de Lois et leur relation ne progresse jamais; Margot Kidder n' a donc jamais connu le happy end de Teri Hatcher et Erica Durance.


Certes, ce n'est cependant ni sa faute ni celle des scénaristes: l'époque voulait cela, nous étions pre -crisis avec la personnalité Superman qui était celle qui importait le plus, et donc le mariage était alors encore, comme je l'ai dit, repoussé volontairement.






Pendant longtemps, la solution pourtant évidente du "Lois devrait épouser l'identité "Clark" pour sa protection" était montrée dans les histoires imaginaires comme présentant un inconvénient, des tas de harpies auraient continué à courir après Superman, le croyant libre. La crisis en fera heureusement un homme beaucoup moins poursuivi, rendant la solution possible.



La raison principale invoquée à l'époque était: "Les adversaires de Superman chercheraient à l'atteindre à travers elle." Mais ici c'est différent: c'est Lois qui affirme qu'elle ne supporterait pas de partager Superman avec le monde entier. Ce dernier ne peut pas non plus renoncer à ses pouvoirs pour elle, au risque de voir le monde tomber aux mains de dingues comme Zod. Mais du coup ça fait passer Lois pour une égoïste, puisque c'est la même objection qu'avait -horreur- Lana Lang dans Lois et Clark.




Lois, même pre-crisis, n'aurait jamais fait obstacle à la carrière de Superman et je regrette qu'on aie invoqué cette raison plutôt, que la sécurité.

Enfin c'est un tout petit détail mais il m'enquiquine: c'est la seule Lois toutes catégories (y compris dans les comics et les dessins animés) à fumer, sauf peut-être Erica Durance qui mentionne l'avoir fait avant mais est déjà en désintoxication la première fois qu'on la voit. Mis à part le fait qu'évidemment ça ne lui ressemble guère, (dans les comics, elle déteste la fumée) ça fait d'elle un mauvais exemple sur ce point. Paradoxalement d'ailleurs elle se soucie de sa santé, comme dit pendant la scène des oranges pressées du deuxième film.
Heureusement elle paraît avoir arrêté dans Superman 4.



A ce stade, il y a autant de pour et de contre que la version Teri Hatcher, alors pourquoi elles ne sont pas ex aequo?

Et bien ça peut ne pas sembler beaucoup mais Margot Kidder est, avec Amy Adams, la seule de ces Lois qu'on ne voit pas flirter avec un autre, de près ou de loin. Là aussi Lois et Clark vont à l'essentiel et se préoccupent surtout l'un de l'autre. Contrairement à Teri Hatcher, Margot Kidder aura l'occasion de visiter la forteresse de solitude.

Et surtout, surtout, il y a ces magnifiques scènes, très marquantes, que les autres Lois n'ont pas. Sa mort (oui, oui...) à la fin du premier film, qui désespère Superman et le pousse à outrepasser la limite de ses pouvoirs en remontant le temps pour faire revivre Lois. Mais on sent que sans elle, sa vie n'aurait plus de sens.



Dans le deuxième film, c'est d'ailleurs ce qu'il dit à l'hologramme de sa mère, Lois est tout ce qu'il veut dans sa vie et elle ressent la même chose. Devant le sacrifice des pouvoirs de Clark, elle ne sait que dire sinon qu'elle l'aime...et vous en penserez ce que vous voudrez, mais c'est juste trop mignon-et une belle scène.



Quant au quatrième film, il a beau être un nanar, la performance de Margot Kidder est très belle à voir dedans puisqu'elle confirme son amour et son soutien indéfectible à Superman, malgré ses amnésies à répétition, dans sa dernière scène. Elle se confie à Clark ce faisant, pour que le message passe, mais peut-être aussi sait -elle inconsciemment? Ou le souvenir a-t-il finalement fait surface et c'est sa manière à lui de lui faire comprendre? Etant la dernière apparition de Margot Kidder dans le rôle ça reste sujet à interprétation, mais la mienne est que cette fois, Clark n'avait cette fois pas réussi à lui faire oublier son identité.



Et par dessus tout cela: la superbe scène de vol du premier film, reprise dans le 4 qui était à court d'idées, et surtout dans de nombreuses parodies, par d'autres couples,  tant elle est mythique.

Dans Hot Shots, mais aussi Tiny toons, Super hero movie, Barbie life in the dreamhouse, etc.
Voire inspirera des scènes semblables comme Ce rêve bleu.




Le tout au son d'un poème, étrangement, car Margot Kidder ne savait pas chanter. Mais je conseille la version néanmoins chantée, Can you read my mind, qui a fini par sortir.





Oui, oui, ce couple a un hymne officiel, sérieusement quel autre paire de comics peut en dire autant?





...Bon d'accord, eux. Mais je crois que c'est à peu près tout.


La beauté des paroles plus la beauté du geste, la scène est juste nerdgasmique!



Encore une fois, Margot Kidder tenait là le rôle de sa vie, elle ne tournera guère ensuite que dans Amityville, plombée, il est vrai, par des problèmes de santé mentale.



Et dans Smallville, dans le rôle de Bridgette Crosby, assistante de Virgil Swann (Christopher Reeve, après son décès) , même si elle sera tuée assez vite des suites du départ précipité de Margot Kidder (problèmes mentaux, toujours). Et c'est un magnifique clin d’œil que d'entendre Bridgette avouer que "dans une autre vie" elle avait eu une relation avec le professeur Swann, autrement dit, Christopher Reeve.





Une paire parfaite que fut ce meilleur des Superman, avec la meilleure Lois.












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